Je souhaiterais mettre à profit cette passation de pouvoir pour faire part de mon expérience du mandat qui s’achève.
Pour ce faire je me suis inspiré d’un éditorial de François Régis Hutin qui traduit assez bien la réalité.
Mr ou Mme le Maire est en permanence au service de ses administrés. Qu’il vente trop fort, que la canicule survienne, qu’un accident se produise, c’est vers le maire que l’on se tourne. Tout ce qui fait la vie de la population de la commune concerne le Maire : santé, sécurité, écologie, école, urbanisme. Il lui faut des compétences étendues à presque tous les domaines.
Toujours sur la brèche, il lui faut garder le sens de la relation, du contact humain. Or les gens se font envahissants, insistants, exigeants. Il lui faut alors, dans le foisonnement des demandes individuelles, garder toujours le sens de l’équité, de l’intérêt collectif. Il faut également sauvegarder un peu de vie privée, un peu de vie familiale, du temps pour le repos.
Pour accepter ces exigences, il faut de la passion, la passion de servir, de se donner en donnant de son temps, en sacrifiant sa tranquillité. C’est cette passion qui explique que l’on accepte cette charge, car selon les jours cela vous apporte, critique mais également remerciements et estime. Le maire est en première ligne et sert de « bouc émissaire » mais en même temps pour soi-même, quelle richesse faite d’expériences, de découvertes, de défis à surmonter.
Le métier de Maire est souvent comparé à un sacerdoce, ce qui m’avait permis lors des vœux de la paroisse de faire remarquer que l’écharpe tricolore ne protège plus autant que la soutane car les Maires ne bénéficient pas de la protection du sacré et que leur pouvoir ne permet pas de réaliser des miracles !
Quels miracles peut on souhaiter pour les 6 années à venir ? La population a choisi l’alternance, ce qui nous donne toutes les chances dans 6 ans. N’oublions pas que les minorités sont toujours plus agissantes.
La population attend que les 19 de la nouvelle équipe « agisse ensemble pour porter Plogastel en avant ». Normal puisque la majorité sortie des urnes est proche de l’opposition avec seulement 15 voix d’écart.
Il ne faut pas demander l’impossible, les programmes électoraux des deux listes proposant sur les mêmes thèmes des choix différents. Seuls l’éco-quartier et le projet de maison de retraite sont consensuels.
Dans ces conditions la minorité au nom de laquelle je m’exprime ici, avec un esprit d’ouverture et de loyauté, s’engage dans ces 6 années à œuvrer dans un esprit partisan, celui de défendre les intérêts des Plogastelloises et Plogastellois.
Pour y arriver, il faut que l’énergie déployée par toutes les candidates et candidats lors de la campagne soit mise au service de la municipalité.
Jean Pierre BRIANT
Pour ce faire je me suis inspiré d’un éditorial de François Régis Hutin qui traduit assez bien la réalité.
Mr ou Mme le Maire est en permanence au service de ses administrés. Qu’il vente trop fort, que la canicule survienne, qu’un accident se produise, c’est vers le maire que l’on se tourne. Tout ce qui fait la vie de la population de la commune concerne le Maire : santé, sécurité, écologie, école, urbanisme. Il lui faut des compétences étendues à presque tous les domaines.
Toujours sur la brèche, il lui faut garder le sens de la relation, du contact humain. Or les gens se font envahissants, insistants, exigeants. Il lui faut alors, dans le foisonnement des demandes individuelles, garder toujours le sens de l’équité, de l’intérêt collectif. Il faut également sauvegarder un peu de vie privée, un peu de vie familiale, du temps pour le repos.
Pour accepter ces exigences, il faut de la passion, la passion de servir, de se donner en donnant de son temps, en sacrifiant sa tranquillité. C’est cette passion qui explique que l’on accepte cette charge, car selon les jours cela vous apporte, critique mais également remerciements et estime. Le maire est en première ligne et sert de « bouc émissaire » mais en même temps pour soi-même, quelle richesse faite d’expériences, de découvertes, de défis à surmonter.
Le métier de Maire est souvent comparé à un sacerdoce, ce qui m’avait permis lors des vœux de la paroisse de faire remarquer que l’écharpe tricolore ne protège plus autant que la soutane car les Maires ne bénéficient pas de la protection du sacré et que leur pouvoir ne permet pas de réaliser des miracles !
Quels miracles peut on souhaiter pour les 6 années à venir ? La population a choisi l’alternance, ce qui nous donne toutes les chances dans 6 ans. N’oublions pas que les minorités sont toujours plus agissantes.
La population attend que les 19 de la nouvelle équipe « agisse ensemble pour porter Plogastel en avant ». Normal puisque la majorité sortie des urnes est proche de l’opposition avec seulement 15 voix d’écart.
Il ne faut pas demander l’impossible, les programmes électoraux des deux listes proposant sur les mêmes thèmes des choix différents. Seuls l’éco-quartier et le projet de maison de retraite sont consensuels.
Dans ces conditions la minorité au nom de laquelle je m’exprime ici, avec un esprit d’ouverture et de loyauté, s’engage dans ces 6 années à œuvrer dans un esprit partisan, celui de défendre les intérêts des Plogastelloises et Plogastellois.
Pour y arriver, il faut que l’énergie déployée par toutes les candidates et candidats lors de la campagne soit mise au service de la municipalité.
Jean Pierre BRIANT